Rubens, par Eugène Fromentin



          « Depuis les premières années jusqu’aux dernières, un type tenace semble s’être logé dans le cœur de Rubens ; un idéal fixe a hanté son amoureuse et constante imagination. Il s’y complaît, il le complète, il l’achève ; il le poursuit en quelque sorte en ses deux mariages, comme il ne cesse de le répéter à travers ses œuvres. Toujours il y eut d’Isabelle et d’Hélène dans les femmes que Rubens peignit d’après l’une d’elles. Dans la première, il mit comme un trait préconçu de la seconde ; dans la seconde, il glissa comme un souvenir ineffaçable de la première. »

Eugène Fromentin, Les Maîtres d'Autrefois


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